La circulaire de mars dernier reprenait les conclusions du projet de retraite universelle, qui sont à présent en grande partie obsolètes.
La phase d’urgence sanitaire que nous avons vécue et que nous vivons toujours va entraîner des conséquences économiques et sociales, qu’il est encore difficile d’appréhender.
Avant la crise, le montant consacré à la retraite représentait environ 14% du PIB (Produit Intérieur Brut) ; la récession va entraîner mécaniquement une hausse de cette proportion. Il faudra en assurer le financement qui dépendra de l’intensité et du délai d’une reprise économique, et/ou d’un nouveau modèle.
Les chiffres qui ont servi de base à l’élaboration du concept retraite universelle vont devoir être revus lorsque toutes les conséquences Covid pourront être appréciées. A l’instar des dépenses de santé, faut-il considérer le budget retraite comme une charge sociale ou comme une nécessité pour la nation.
Les médecins libéraux ont dû faire face pendant cette période à de multiples contraintes et paradoxalement à une baisse importante de leur activité en raison notamment d’une organisation administrative du système de santé qui met volontairement de côté les médecins libéraux.
Plusieurs dispositifs, souvent complexes, ont été instaurés dont certains ont été mis en place pour permettre à notre profession de poursuivre ses missions. Nous les rappelons dans cette circulaire.
Dr Yves DECALF, Président.